lunes, 9 de julio de 2018

Les langues en contact ou l´alternance codique, cas spanglish


          
Les langues en contact ou l´alternance codique, cas spanglish
           
         Les contacts ou alternance en langues proviennent du besoin d’individus appartenant à une communauté linguistique de communiquer avec ceux d'autres communautés linguistiques. Ce besoin  peut être la conséquence de l’immigration, de la colonisation, d’une  invasion, etc. La sociolinguistique est la discipline chargée d´étudier ses contacts et alternances. Une langue peut, à  un moment donné de son histoire connaître des transformations à cause d’une interaction  avec d´autres langues. Par exemple l'espagnol (dit castillan parce qu'il provient de Castille) est riche d’arabismes, de  gallicismes, de mots d´origine basque, etc. C’est le   résultat de la  cohabitation entre ces différents peuples. Au  Xème  siècle, le castillan n’était parlé que par le peuple de Castille. Mais par son expansion géopolitique, la Castille a imposé sa langue au détriment des dialectes mozarabes[1] qui  formaient jusque-là la majorité des parlers utilisés dans la Péninsule Ibérique.
La plupart des pays du monde interagissent avec plusieurs langues. Des phénomènes économiques comme la globalisation, les signatures de traités internationaux, amplifient les relations entre langues. Le plurilinguisme et  du multilinguisme croissent. Comment les définir ?

      Quelle est la différence entre  plurilinguisme et multilinguisme : "Nous convenons dans ce qui suit de désigner par plurilinguisme l'usage de plusieurs langues par un même individu. Cette notion se distingue de celle de multilinguisme qui signifie la coexistence de plusieurs langues au sein d'un groupe social. Une société plurilingue est composée majoritairement d'individus capables de s'exprimer à divers niveaux de compétence en plusieurs langues, c'est-à-dire d'individus multilingues ou plurilingues, alors qu'une société multilingue peut être majoritairement formée d'individus monolingues ignorant la langue de l'autre.[2]" Cette définition semble confuse parce qu´elle définit une société plurilingue comme une composition d´individus multilingues tout en affirmant que la société multilingue est formée par  d´individus monolingues.  On pourrait conclure que la société plurilingue est formée par des individus monolingues ce qui rendrait peu claires les différences entre le multilinguisme et le plurilinguisme.

       La définition proposée par le « Cadre Européen de Références de Langues [3]» est plus large : « On distingue le « plurilinguisme » du « multilinguisme » qui est la connaissance d’un certain nombre de langues ou la coexistence de langues différentes dans une société donnée. On peut arriver au multilinguisme simplement en diversifiant l’offre de langues dans une école ou un système éducatif donné, ou en encourageant les élèves à étudier plus d’une langue étrangère,… ». Pour cette définition,  le multilinguisme, c´est la connaissance de plusieurs langues utilisée de façon indépendante l'une de l´autre.  A propos du  plurilinguisme le Cadre affirme « Des partenaires peuvent, par exemple, passer d’une langue ou d’un dialecte à l’autre, chacun exploitant la capacité de l’un et de l’autre pour s’exprimer dans une langue et comprendre l’autre… ». Le plurilinguisme est donc la capacité des individus  de parler  au même temps plusieurs langues, dans des contextes sociaux différents (familial, entreprise, commerce, etc.). Une nation ou un groupe devient plurilingue quand il utilise plusieurs langues.

     La nation où cohabitent plus d´une langue mais où ses membres utilisent seulement une langue reste multilingue. En République Dominicaine, où selon « La primera encuesta de inmigrantes en República Dominicana [4]» les immigrés représentent 7.9 % de la population totale. Les immigrés francophones,  haïtiens, chinois, doivent apprendre l’espagnol pour interagir avec les habitants et leurs fils doivent apprendre la langue du pays pour réussir à l´école et s’intégrer à  la communauté. Les langues d´immigrants demeurent des langues minoritaires seulement employées dans un contexte familial. Il existe certes des institutions comme le Lycée Français et des collèges privés bilingue (Anglais-espagnol) où les enfants des immigrés riches peuvent étudier mais la langue officielle du pays demeure l’espagnol. Les Dominicains n´ont pas besoin d´apprendre français, le créole, le chinois pour communiquer avec les autres membres de la société. Cependant, beaucoup de Dominicains savent parler l’anglais,  première langue étrangère enseignée.

      Les alternances de langues agissent de deux manières différentes : chez l´individu bilingue ou dans la communauté.  Dans le premier cas, le locuteur peut employer les deux langues dans son discours : c´est le mélange de langues (code mixing) ou bien alternance de langues  (code switching) d´après Clavet[5] . Cela dépend de stratégies conversationnelles ou du contexte. Pour leur interaction, ils utilisent la langue qui leur convient le mieux. Clavet dans son livre intitulé  « La sociolinguistique » chapitre II, donne l’exemple d´une interaction lors d´un colloque sur langue galicienne dans une petite ville de Galice où un Belge, deux Français et un Italien sont les invités étrangers. Dans le cadre du colloque les Galiciens parlent seulement galicien ; les soirs dans les cafés et restaurants ils se permentent de parler en espagnol ou en français avec les invités. Ceci montre que les individus bilingues utilisent les langues selon le contexte de la situation.
      Selon le linguiste Henri Boyer[6] deux pratiques de la langue peuvent se manifester : la première est conflictuelle lorsqu’une langue est dominante et l’autre dominée, voire,  menacée de disparition ; la deuxième est collaborative car  l'interaction   entre les langues est égalitaire.

Selon les analyses faites par le sociolinguiste Louis-Jean Clavet[7] abordons maintenant les phénomènes qui peuvent se développer à l’issu de ces contacts : les interférences phoniques, les interférences syntaxiques et les interférences lexicales. Les interférences phoniques manifestent les difficultés rencontrées par l’individu pour la prononciation d´un son dans la langue A. L´individu doit créer une prononciation proche de celle-ci à partir de la langue B. Les interférences syntaxiques résident dans la construction d´une phrase en langue B sur le structure de la langue A. Les interférences lexicales consistent à prendre des mots empruntés de la langue A pour faire la traduction littérale en langue B.
 Clavet[8] nous donne l´exemple suivant : « On trouve ainsi en français d’Afrique un usage du verbe gagner avec un sens très large (« gagner » mais aussi « avoir », « posséder ») sur le modèle de certaines langues africaines qui n’ont qu’un verbe pour ces notions. Ainsi, une phrase comme Ma femme a gagné petit signifiera qu’elle a eu un enfant et non pas qu’elle l’a gagné dans une quelconque loterie… »
Un autre exemple d´interférence lexicale existe en espagnol avec le verbe « tener » (qui veut dire : avoir, posséder, saisir)  mais qui se confond avec le verbe « tenir » en français (qui veut dire : garder, maintenir). On risque donc de construire une phrase comme : Elle tient 5 ans.

       Comment ces alternances et contacts des langues peuvent-ils enrichir la didactique des langues et en particulier dans un enseignement bilingue en DNL (Discipline Non Linguistique) ?
Cet enseignement consiste à utiliser une langue étrangère pour apprendre des disciplines scolaires : géographie, histoire, physique, etc. Laurent Gajo[9] affirme : « la verbalisation se présente comme une condition centrale pour le processus d´enseignement-apprentissage ». Il propose d´appeler cet enseignement de « discipline dite non linguistique (DdNL) » car d´après lui, toutes les disciplines utilisent la langue pour parvenir à leurs objectifs.
Quels sont les bénéfices d´un tel enseignement ?
    « L’enseignement bilingue des DNL est qualifié de « modèle réussi de développement des compétences linguistiques », depuis qu’il a été prouvé que, grâce à l’enseignement spécialisé d’une matière non linguistique dans une langue étrangère, les élèves prenaient jusqu’à deux ans d’avance dans l’apprentissage de la langue par rapport aux groupes de référence sans enseignement bilingue. [10]». L´enseignement en DNL aide donc au développement de la compétence langagière en langue étrangère chez les apprenants car ils l'apprennent en l´employant en cours.

          Dans les cours traditionnels de langue étrangère les élèves découvrent les règles grammaticales et le vocabulaire nécessaire pour atteindre une compétence de communication est spécifié dans les objectifs de l´unité pédagogique. En DNL, le professeur et l´élève emploient la langue 1 et la langue 2 pour parvenir aux objectifs de la discipline enseignée. Cela implique la maîtrise d´un vocabulaire spécifique par le  professeur dans les deux langues et sa  découverte par les élèves. Les élèves ne sont plus limités à la seule acquisition d´une langue étrangère mais ils ont aussi d´autres objectifs tels que ceux de la discipline concernée.
On favorise ainsi l´alternance de langues au milieu scolaire, il ne s'agit ni de deux enseignement monolingues ni d’un programme d´immersion. Il est important que l'enseignement bilingue ne se limite pas à utiliser la langue 2 pour tout expliquer en cours sinon d’alterner la langue 1 et la langue 2.  A ce propos, Jean Duverger[11]  écrit: « L’enseignement est véritablement bilingue s’il est abordé en deux langues pour tous les sujets et a priori à tout moment ». L'enseignant  doit travailler en langue 1 comme en langue 2.

     Les programmes nationaux des DNL doivent être équilibrés dans les deux langues car ils possèdent des contenus culturels qui n´ont pas forcément de traductions disponibles en langue 2. En même temps, on profite de cette charge culturelle pour enseigner aux élèves l´interculturel à travers les programmes et les contenus de la discipline concernée. Soit, selon la réflexion faite par Jean Duverger[12] : « Les programmes et contenus disciplinaires propres à chaque pays sont les premières marques bien visibles d’une diversité culturelle bien réelle: mettre en relation les manuels scolaires est un exercice riche d’enseignements qui montre à l’évidence que les savoirs scolaires officiels sont très marqués culturellement et par conséquent loin d’être identiques. »
Duverger ajoute qu´il est difficile de « recruter de professeurs capables d´enseigner leur discipline en langue étrangère » car il n´existe pas une formation officielle qui explique aux enseignants les stratégies qu´ils doivent appliquer pour parvenir à enseigner leurs disciplines en langue étrangère. Il faudra donc créer des stages de formation.
        Dans l´article : « Didactiser l’alternance des langues en cours de DNL[13] », Jean Duverger montre quelles seraient les possibles méthodologies d´enseignements en DNL. Pour lui, l´enseignant en DNL doit être conscient que son but primordial est d´enseigner les contenus et les objectifs de sa discipline. L´acquisition de la langue 2 passe  au second plan.
 D´après Duverger[14], dans les classes DNL, il existe plusieurs niveaux d´alternance de langues: La macro-alternance, la méso-alternance et la micro-alternance.
La macro-alternance, est le processus selon lequel on choisit les thèmes et les contenus qu´on v
a employer en langue 1 et en langue 2. La méso-alternance c´est l´alternance produite par le professeur pendant le cours de manière analytique pour « la mise en œuvre des processus d´apprentissage[15] ». Ces alternances séquentielles monolingues sont plus ou moins longues. Dans la présentation de thèmes dans le cours, on peut avoir recours  à cette alternance car les concepts de textes et contenus peuvent se relier entre la langue 1 et la langue 2. La micro-alternance traite de l´utilisation non planifiée, à un moment donné du cours, d´une de langue : c´est le contraire de la macro-alternance.
        En Europe, parmi les  programmes en enseignement DNL on peut citer : « CLIL (Content and Language Integrated Learning, Marsh et al., 2001), EMILE (Enseignement d’une matière par l’intégration d’une langue étrangère, Baetens Beardsmore, 1999), AICL (Apprentissage intégré de la langue et du contenu, Commission Européenne, 2004)[16] » . Issus du plurilinguisme pratiqué dans ce continent, ils proposent l´enseignement de langues à travers des disciplines. Les sections bilingues sont déjà nombreuses en Europe. Elles s´appuient quelquefois sur un de programmes mentionnés lesquels possèdent les recours didactiques nécessaires pour orienter les enseignants en DNL.
    Avec l´enseignement en DNL, nous sommes en présence d´une nouvelle didactique d´enseignement de la langue bien que les méthodologies employées  ne soient pas les mêmes que pour l´enseignement en langue étrangère, langue maternelle ou langue seconde. En d’autres termes, il s’agit d’une nouvelle perspective pour réussir l´acquisition d´une langue étrangère. Cependant si cet enseignement facilite l´apprentissage de la compétence orale en langue 2, il n’est pas sans dangers. Il reste sur un enseignement superficiel de la langue. Pour approfondir   il faudra suivre des cours de langue étrangère.
      Ces sections bilingues en DNL se développent-elles aux États-Unis ? La politique linguistique étatsunienne permet-elle l´alternance de langues ? Nous nous limiterons à présenter dans quelles situations apprennent les immigrés aux États-Unis  et quelle est la réponse donnée par les minorités linguistiques aux  politiques linguistiques.
    En 2011, 13% de la population totale étatsunienne est composée d´immigrants dont 50 % de Latino-américains[17].  En 2010,  19,7 % d´Américains[18] parlent une autre langue que l´anglais à la maison dont 62,3% l´espagnol[19]. Les latinos sont donc les plus nombreux. Pour cette raison, certains états américains ont mis en place une politique linguistique[20] destinée à freiner l´expansion de l´espagnol qui menace, selon eux, leur langue nationale : l´anglais. Ceci n´a pas freiné la naissance du  « spanglish » un mélange entre l´espagnol et l´anglais.
Voici la définition donnée par Louis-Jean Clavet[21] au spanglish : « Spanish + English, parlée aujourd'hui par plusieurs millions de personnes. À l'origine, il s'agit d'un mélange de langues, alternant des morceaux de phrases en anglais et d'autres en espagnol. Actuellement, le Spanglish évolue vers une langue mixte, avec par exemple des verbes anglais hispanisés et conjugués à l'espagnol. »  La naissance du spanglish est la conséquence des alternances des langues espagnole et anglaise. Il n´apparait pas seulement aux États-Unis mais aussi dans les pays d´Amérique- Latine influencés par l´anglais. Avec cette nouvelle langue apparait aussi une nouvelle culture où les racines latino-américaines et étatsuniennes s’expriment: une culture métissée. Employé à la radio, la télévision, presse et à la littérature le spanglish a surpassé son utilisation de la langue orale.  Clavet ajoute : « un roman de Junot Diaz, The Brief Wondrous Life of Oscar Wao[22], écrit en Spanglish, a obtenu le prix Pulitzer en 2008. »
Certains linguistes adoptent une posture rigide face à cette langue hybride dont l´utilisation se développe aussi bien au détriment de l´anglais que de l´espagnol. Comme on le note dans cette citation : « Dans une conférence réalisée au printemps 2001 dans l'Institut Cervantes de New York, Odón Betanzos, président de l'Académie Nord-Américaine de la Langue, a qualifié le spanglish de : « mélange difforme et altéré », alors que Ilán Stavans, de l'Amherst College, la présente comme une : « nouvelle langue », produite de la créativité d'une partie démographique en transition entre cultures et langues [23]».
Dans la phrase, “I’m sorry I cannot attend next week's meeting porque tengo una obligación de negocios en Boston, pero espero que I'll be back for the meeting the week after.[24]  On constate que le spanglish consiste à un coding-switching chez le locuteur avec des séquences monolingues dans chaque langue. On trouve aussi des mots construits par les deux langues par exemple : la marqueta (market-anglais/ el mercado-espagnol/ le marché- français).
     La politique linguistique aux États-Unis privilégie la pratique de l’anglais malgré la forte présence des immigrés latinos. Les Américains voient la langue comme partie intégrante de leur identité comme nation.  Ceci, malgré les revendications en faveur de l´éducation bilingue que provoquent les hauts pourcentages d’échec des fils d’immigrés. La première génération des immigrés est rejetée socialement car elle ne peut s’exprimer dans la langue dite nationale (bien qu´il n´existe pas de langue officielle[25]). Certains enfants ne vont pas à l´école. Ils sont marginalisés socialement par leur méconnaissance de la langue anglaise. Il  existe pourtant un « transitional Bilingual Education, ou « enseignement bilingue de transition » mais il est limité à 3 ans. Dans la vie quotidienne, il est nécessaire d’être en relation avec les natifs  pour survivre. Le spanglish est issu de la résistance à l´acculturation par  l´angloaméricain car les latinos arrivent aux États- Unis avec leurs propres cultures. Le spanglish est la réponse donné aux Étatsuniens pour exprimer qu´ils acceptent la culture américaine sans oublier la leur.
      Quelle est, selon Sylvia LeBars[26] , la situation de l´enseignement de langues étrangères aux États-Unis :
« …D’une manière générale, les langues « étrangères » occupent peu de place dans le système éducatif états-unien. Les high schools, ou établissements du second degré, n’imposent généralement que deux ans d’apprentissage au maximum, qui souvent ne se font pas en langue étrangère, tandis que la moitié seulement des universités requiert un module obligatoire de langue pour l’obtention du diplôme. Cet apprentissage n’est absolument pas valorisé et se fait surtout pour des raisons culturelles élitistes (le français notamment), ou pour des formations ciblées (en vue de devenir diplomate ou cadre commercial). Le patrimoine linguistique se trouve donc essentiellement chez les migrants récemment arrivés. Or, paradoxalement, on ne protège pas ce bagage ; au contraire on le détruit, en favorisant le monolinguisme anglophone. De plus, lorsqu’on enseigne l’espagnol, c’est le Castillan et non la langue parlée par les migrants… » Les langues des minorités  n´ont pas de place dans les écoles publiques américaines. C’est le contraire des  conseils qui sont donnés par le « Cadre Européen de Références pour les Langues [27]» qui promeut le plurilinguisme et la cohabitation de différentes cultures dans une même communauté linguistique, soit,  en d’autres termes : l´interculturalité. Les États-Unis négligent ces cultures. Ils considèrent que pour être citoyen américain,  il faut  assimiler la culture américaine en rejetant la sienne. Ceci les Latinos le refusent. Malgré cette politique monolingue, le  phénomène social de l´alternance en langues est irréversible car lorsque les individus sont en relation, les langues aussi. Cependant nous ne savons pas encore  si l’on assiste à la  gestation in vivo du spanglish comme langue des futurs Étatsuniens d´origine latino-américaine. La langue fait partie de l´identité des individus, si les latinos renoncent à parler l´espagnol, ils renoncent aussi à leur culture.
         La globalisation, la mobilité des humains au niveau mondial, etc., font  que les langues sont en relations permanentes. Les didactiques d´enseignement langues vivantes ne peuvent pas l’ignorer. Elles s'adaptent donc à la réalité sociale des individus car la langue est sociale. Dans ce contexte, le plurilinguisme a une place primordiale dans l'enseignement bilingue. Il ne peut pas posséder les mêmes stratégies d'enseignement-apprentissage que celles utilisées pour les langues étrangère, maternelle  ou seconde. Les politiques linguistiques des pays d’accueil doivent s´adapter aux réalités des individus qui appartiennent aux communautés immigrées sinon les résistances  des facteurs sociaux provoqueront des pratiques linguistiques comme celle du spanglish.




[1] (Situation linguistique de l´Espagne au Xe siécle)
[2] (Observatorio Europeo del Plurilinguismo)
[3] (l’Europe, 2001)
[4] (ONU.ORG)
[5] (CLAVET L.-J. , 2013)
[6] (BOYER, 2010-2011)
[7] (CLAVET L.-J. , 2013)
[8] (Ibid)

[9] (GAJO, 2009)
[10] (KRUCZINNA, 2007)
[11] (DUVERGER, 2010)
[12](DUVERGER, Tréma, 2010)
[13] (DUVERGER, Tréma, 2009)
[14] (Ibid)
[15] (Ibid)
[16] (GAJO, 2009)
[17] (Affaires-stratégiques.info, 2013)
[18] (république, 2012)
[19] On se réfère au castillan qui est la langue espagnole plus parlée dans le monde.
[20] (AXL.CEFAN, 2011)
[21] (CLAVET L. J., 2009)
[22] (DIAZ)
[23] (Hispánica)
[24] (español)
[25] (Statistiques Mondiales, 2014)
[26] (Sylvia, 2007)
[27] (l’Europe, 2001)


  
BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE

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